La maladie de Parkinson touche aujourd’hui près de 200 000 personnes en France, faisant d’elle la deuxième pathologie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Chaque année, environ 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués dans l’Hexagone, témoignant de l’ampleur de cette affection qui représente un véritable enjeu de santé publique.
Contrairement à une idée reçue tenace, la maladie de Parkinson n’est pas l’apanage des personnes âgées. L’âge moyen du diagnostic se situe autour de 58 ans, et près de 17% des patients ont moins de 50 ans au moment où la maladie est identifiée. Cette réalité souligne l’importance d’une meilleure connaissance de cette pathologie qui peut toucher des personnes encore en pleine activité professionnelle.
La maladie de Parkinson se caractérise par une disparition progressive de certains neurones dans le cerveau, notamment ceux produisant la dopamine, un neurotransmetteur essentiel au contrôle des mouvements. Cette dégénérescence entraîne l’apparition de symptômes moteurs bien connus comme les tremblements, la rigidité musculaire et la lenteur des mouvements, mais aussi de nombreux symptômes non moteurs souvent méconnus du grand public.
Face à cette maladie chronique et évolutive, deux questions essentielles se posent pour les patients et leurs proches : “Ai-je une maladie de Parkinson ?” et “Comment traiter et quels espoirs thérapeutiques existent ?“. Cet article vise à apporter des réponses claires et accessibles à ces interrogations, en explorant les symptômes, le parcours diagnostique, les traitements actuels et les avancées prometteuses de la recherche.
Nous verrons également comment la prise en charge multidisciplinaire et les progrès thérapeutiques permettent aujourd’hui d’améliorer considérablement la qualité de vie des personnes touchées par cette maladie, offrant de réels motifs d’espoir malgré l’absence actuelle de traitement curatif.
Comprendre la maladie de Parkinson
Qu’est-ce que la maladie de Parkinson : une maladie neurodégénérative ?
La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique qui touche principalement le système nerveux central. Elle se caractérise par la destruction progressive et irréversible de certains neurones dopaminergiques situés dans une région profonde du cerveau appelée substance noire. Ces neurones sont responsables de la production de dopamine, un neurotransmetteur essentiel à la communication entre les cellules nerveuses et au contrôle des mouvements.
Lorsque ces neurones disparaissent, le niveau de dopamine dans le cerveau diminue progressivement, perturbant ainsi la transmission des signaux nerveux qui contrôlent la motricité. Les premiers symptômes moteurs n’apparaissent généralement que lorsque 60 à 80% des neurones dopaminergiques ont déjà été détruits, ce qui explique pourquoi la maladie est souvent diagnostiquée tardivement.
Il est important de souligner qu’il n’existe pas une seule forme de maladie de Parkinson, mais plutôt des maladies de Parkinson. Chaque personne atteinte présente une combinaison unique de symptômes, avec une intensité et une évolution variables. Cette diversité clinique reflète la complexité des mécanismes biologiques impliqués et explique pourquoi la prise en charge doit être personnalisée.
La maladie de Parkinson n’est pas contagieuse et n’est pas directement mortelle. Cependant, elle évolue progressivement et peut, à terme, entraîner des complications qui altèrent significativement la qualité de vie. Bien qu’il n’existe pas encore de traitement curatif, les avancées thérapeutiques permettent aujourd’hui de contrôler efficacement les symptômes pendant de nombreuses années.

Facteurs de risque de la maladie de Parkinson
L’origine exacte de la maladie de Parkinson reste encore partiellement mystérieuse, mais les recherches scientifiques ont permis d’identifier plusieurs facteurs de risque qui peuvent contribuer à son développement.
L’âge constitue le principal facteur de risque. La prévalence de la maladie augmente significativement après 60 ans, avec un pic épidémiologique autour de 70 ans. Toutefois, environ 10% des cas sont diagnostiqués avant 40 ans, ce qui souligne que la maladie peut toucher des personnes relativement jeunes.
Les facteurs génétiques jouent également un rôle important. Environ 15 à 20% des patients atteints de la maladie de Parkinson rapportent des antécédents familiaux. Plusieurs mutations génétiques ont été identifiées comme pouvant augmenter le risque de développer la maladie, notamment dans les gènes LRRK2, PARK7, PINK1 ou encore SNCA. Le risque relatif pour les apparentés au premier degré d’une personne atteinte est 3 à 4 fois supérieur à celui de la population générale.
L’exposition à certains facteurs environnementaux a été mise en évidence comme potentiellement délétère. Les pesticides, herbicides et insecticides, particulièrement ceux ayant une structure chimique proche du MPTP (une substance toxique pour les neurones dopaminergiques), sont associés à un risque accru. Les études épidémiologiques montrent une prévalence plus élevée dans les zones rurales à forte utilisation de produits phytosanitaires et dans certaines régions industrialisées exposées à des polluants chimiques.
De façon intéressante, certains facteurs semblent avoir un effet protecteur. La consommation régulière de café est associée à une réduction du risque de développer la maladie, bien que les mécanismes exacts restent à élucider. De même, le tabagisme semble avoir un effet protecteur paradoxal, possiblement lié à un effet neuroprotecteur de certains composants du tabac ou à une susceptibilité biologique différente chez les fumeurs.
Dans la grande majorité des cas, la maladie de Parkinson est considérée comme multifactorielle, résultant d’une interaction complexe entre une prédisposition génétique et des facteurs environnementaux. Cette origine mixte explique pourquoi il est difficile de prédire qui développera la maladie et pourquoi les recherches s’orientent vers des approches préventives ciblant plusieurs mécanismes simultanément.
Ai-je une maladie de Parkinson ? Symptômes et diagnostic
Symptômes de la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson se manifeste par une grande variété de symptômes qui peuvent être classés en deux catégories principales : les symptômes moteurs, qui affectent le mouvement et sont les plus visibles, et les symptômes non moteurs, souvent moins connus mais tout aussi invalidants.
Les symptômes moteurs
La triade parkinsonienne classique regroupe trois symptômes moteurs caractéristiques qui constituent le cœur du tableau clinique :
Le tremblement de repos est le symptôme le plus connu et le plus visible de la maladie de Parkinson. Il touche environ 70% des patients et constitue souvent le premier signe qui motive une consultation. Ce tremblement présente plusieurs particularités : il apparaît au repos et diminue ou disparaît lors des mouvements volontaires ; il est lent (4 à 6 oscillations par seconde) ; il débute généralement d’un seul côté du corps, souvent au niveau d’une main ou d’un pied, avant de s’étendre progressivement ; il peut s’accentuer lors des émotions, du stress ou de la fatigue.
La rigidité musculaire se caractérise par une augmentation du tonus musculaire qui rend les mouvements plus difficiles et moins fluides. Cette raideur peut être ressentie comme une sensation de tension ou de résistance lors des mouvements passifs. Elle touche principalement les muscles fléchisseurs, ce qui explique la posture caractéristique en flexion que l’on observe chez certains patients. La rigidité peut être uniforme (en “tuyau de plomb”) ou saccadée (phénomène de la “roue dentée”).
L’akinésie et la bradykinésie désignent respectivement la difficulté à initier un mouvement et la lenteur dans l’exécution des mouvements. Ces symptômes se manifestent par une réduction de l’amplitude des gestes, une perte du balancement automatique des bras lors de la marche, une diminution des expressions faciales (hypomimie), une voix plus faible et monotone, ou encore une écriture qui devient de plus en plus petite (micrographie).
D’autres symptômes moteurs peuvent apparaître au cours de l’évolution de la maladie :
Les troubles de la marche et de l’équilibre se manifestent par une démarche à petits pas, traînante, avec une tendance à piétiner sur place. Le patient peut éprouver des difficultés à s’arrêter ou à changer de direction. Le phénomène de “freezing” (enrayage cinétique) correspond à un blocage soudain des pieds au sol, comme s’ils y étaient collés, survenant notamment au démarrage, lors du passage d’une porte ou d’un obstacle.
Les troubles posturaux se traduisent par une posture voûtée, avec le tronc, la tête et les membres fléchis vers l’avant. Cette attitude peut s’accompagner d’une instabilité posturale avec un risque accru de chutes, particulièrement lors des changements de position.
Une caractéristique importante des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson est leur asymétrie, au moins au début de la maladie. Les symptômes commencent généralement d’un côté du corps et, même s’ils finissent par toucher les deux côtés, une asymétrie persiste souvent.

Les symptômes non moteurs
Longtemps négligés, les symptômes non moteurs de la maladie de Parkinson sont aujourd’hui reconnus comme faisant partie intégrante de la maladie. Ils peuvent précéder l’apparition des symptômes moteurs de plusieurs années, voire décennies, et contribuent significativement à l’altération de la qualité de vie des patients.
Les troubles du sommeil sont très fréquents. Les troubles du comportement en sommeil paradoxal (TCSP) se caractérisent par une agitation nocturne pendant laquelle le patient “joue ses rêves”, pouvant aller jusqu’à des comportements violents. L’insomnie, la somnolence diurne excessive et le syndrome des jambes sans repos sont également courants.
Les troubles sensoriels incluent une diminution de l’odorat (hyposmie), qui peut survenir très précocement, parfois des années avant les symptômes moteurs. Des douleurs inexpliquées, des sensations de brûlure, de fourmillements ou de raideur peuvent également être présentes.
Les troubles digestifs comme la constipation chronique sont très fréquents et peuvent précéder les symptômes moteurs de plusieurs années. Des troubles de la déglutition (dysphagie), une salivation excessive (sialorrhée) et des nausées peuvent également survenir.
Les troubles urinaires et sexuels se manifestent par des envies fréquentes et urgentes d’uriner, des difficultés à vider complètement la vessie, ou encore des troubles de l’érection et une baisse de la libido.
Les troubles neuropsychiatriques comprennent la dépression, qui touche environ 40% des patients, l’anxiété, l’apathie (perte de motivation et d’intérêt), et les troubles cognitifs pouvant aller jusqu’à la démence dans les stades avancés. Des hallucinations visuelles peuvent apparaître, souvent favorisées par les traitements dopaminergiques.
Les troubles dysautonomiques affectent le système nerveux autonome et se traduisent par une hypotension orthostatique (chute de la tension artérielle lors du passage à la position debout), des troubles de la régulation thermique avec hypersudation, ou encore une séborrhée (peau grasse).
La diversité et la complexité de ces symptômes non moteurs expliquent pourquoi la maladie de Parkinson est aujourd’hui considérée comme une affection multisystémique, dépassant largement le cadre des troubles du mouvement.
Diagnostic de la maladie de Parkinson
Le diagnostic de la maladie de Parkinson repose essentiellement sur l’examen clinique réalisé par un neurologue. Il n’existe pas de test biologique ou d’imagerie permettant d’établir avec certitude ce diagnostic du vivant du patient, ce qui peut parfois rendre le processus diagnostique complexe, particulièrement aux stades précoces.
L’examen clinique
Le neurologue procède à une évaluation en deux temps :
L’historique médical (anamnèse) consiste à recueillir les antécédents médicaux du patient et l’historique détaillé des symptômes : leur nature, leur début, leur évolution, leur asymétrie éventuelle. Le médecin s’intéresse également aux antécédents familiaux et aux expositions environnementales potentielles.
L’examen neurologique vise à rechercher les signes caractéristiques de la maladie de Parkinson :
- La présence d’une bradykinésie (lenteur des mouvements)
- L’existence d’un tremblement de repos
- La mise en évidence d’une rigidité musculaire
- L’évaluation de la posture et de l’équilibre
Le neurologue réalise différents tests pour évaluer la dextérité des doigts, la marche, la parole et l’écriture. Il observe également si les symptômes prédominent d’un côté du corps, ce qui est typique de la maladie de Parkinson.
Les critères diagnostiques
Selon les critères diagnostiques actuels, la présence d’une bradykinésie associée à au moins un autre symptôme parmi le tremblement de repos, la rigidité ou l’instabilité posturale est nécessaire pour évoquer un syndrome parkinsonien.
Pour confirmer qu’il s’agit bien d’une maladie de Parkinson idiopathique et non d’un autre syndrome parkinsonien, plusieurs critères supplémentaires sont pris en compte :
- Le début unilatéral des symptômes
- La présence d’un tremblement de repos
- L’évolution progressive des symptômes
- L’excellente réponse au traitement dopaminergique
- L’absence de signes atypiques suggérant un autre diagnostic
Le test à la lévodopa
Pour confirmer le diagnostic, le neurologue peut prescrire un traitement d’épreuve à la lévodopa, précurseur de la dopamine. Une amélioration significative des symptômes (généralement supérieure à 30%) après quelques semaines de traitement est fortement évocatrice d’une maladie de Parkinson. Cette réponse positive au traitement constitue un argument diagnostique majeur.
Les examens complémentaires
Bien que non spécifiques, certains examens peuvent être réalisés pour écarter d’autres pathologies pouvant mimer un syndrome parkinsonien :
L’imagerie cérébrale (IRM) permet d’exclure d’autres causes de syndrome parkinsonien comme des lésions vasculaires, des tumeurs ou une hydrocéphalie à pression normale.
La scintigraphie cérébrale au DaTSCAN explore la densité des transporteurs de la dopamine dans le cerveau. Une diminution de ces transporteurs est observée dans la maladie de Parkinson et d’autres syndromes parkinsoniens dégénératifs, mais pas dans les tremblements essentiels ou les syndromes parkinsoniens d’origine médicamenteuse.
L’échographie transcranienne peut mettre en évidence une hyperéchogénicité de la substance noire, fréquemment observée dans la maladie de Parkinson.
Le diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel est une étape cruciale pour distinguer la maladie de Parkinson d’autres affections présentant des symptômes similaires :
Le tremblement essentiel se distingue par un tremblement d’action plutôt que de repos, souvent familial, et qui répond bien aux bêtabloquants.
Les syndromes parkinsoniens atypiques comme l’atrophie multisystématisée (AMS), la paralysie supranucléaire progressive (PSP) ou la dégénérescence cortico-basale (DCB) présentent des signes neurologiques additionnels et répondent généralement moins bien au traitement dopaminergique.
Le syndrome parkinsonien vasculaire résulte de petits infarctus cérébraux multiples et se caractérise par une atteinte plus symétrique, une prédominance des troubles de la marche et une moindre réponse au traitement.
Le parkinsonisme médicamenteux peut être induit par certains médicaments comme les neuroleptiques, les antiémétiques ou certains antihypertenseurs. Il est généralement réversible à l’arrêt du médicament en cause.
Il est important de souligner que le diagnostic de la maladie de Parkinson peut être difficile, particulièrement aux stades précoces. Environ 10 à 25% des diagnostics initiaux sont révisés au cours du suivi. C’est pourquoi une réévaluation régulière par un neurologue est essentielle pour confirmer ou ajuster le diagnostic au fil du temps.

L’évolution de la maladie et les signes précurseurs
La maladie de Parkinson est une affection progressive dont l’évolution s’étend généralement sur plusieurs décennies. Cette évolution peut être conceptualisée en différentes phases, bien que le rythme de progression varie considérablement d’un patient à l’autre.
La phase prodromale
De nombreux signes précurseurs peuvent apparaître 10 à 20 ans avant le diagnostic de la maladie de Parkinson. Ces symptômes, souvent subtils et non spécifiques, correspondent à la phase prodromale de la maladie, pendant laquelle le processus neurodégénératif est déjà en cours mais n’a pas encore atteint le seuil critique de 60-80% de perte neuronale nécessaire à l’apparition des symptômes moteurs caractéristiques.
Parmi ces signes précurseurs, on retrouve :
Les troubles de l’odorat (hyposmie ou anosmie) : la diminution ou la perte de l’odorat peut survenir plusieurs années avant les symptômes moteurs et touche environ 90% des patients.
Les troubles du sommeil paradoxal : les comportements anormaux pendant le sommeil paradoxal, comme “jouer ses rêves” ou avoir des mouvements brusques, peuvent précéder les symptômes moteurs de 10 à 15 ans.
La constipation chronique : des troubles digestifs persistants, notamment une constipation sévère, sont fréquemment rapportés dans les années précédant le diagnostic.
La dépression et l’anxiété : des épisodes dépressifs ou anxieux sans cause apparente peuvent constituer les premières manifestations de la maladie.
La fatigue inexpliquée et l’apathie : une fatigue persistante et une perte de motivation peuvent apparaître précocement.
Des douleurs musculaires ou articulaires : des douleurs inexpliquées, notamment au niveau de l’épaule, peuvent précéder les symptômes moteurs.
Une écriture qui devient plus petite (micrographie) : ce changement peut être subtil et progressif.
Ces signes, pris isolément, ne sont pas spécifiques de la maladie de Parkinson. Cependant, leur association et leur persistance devraient inciter à consulter, particulièrement s’il existe des antécédents familiaux.
Les stades d’évolution
L’évolution de la maladie de Parkinson peut être décrite selon différentes échelles, dont la plus utilisée est l’échelle de Hoehn et Yahr qui distingue 5 stades :
Stade 1 : Les symptômes sont unilatéraux, légers et n’entraînent pas de handicap significatif.
Stade 2 : Les symptômes deviennent bilatéraux mais sans trouble de l’équilibre.
Stade 3 : Apparition d’une instabilité posturale, mais le patient reste autonome.
Stade 4 : Handicap sévère, mais le patient peut encore marcher ou se tenir debout sans aide.
Stade 5 : Le patient est confiné au fauteuil roulant ou au lit en l’absence d’aide.
Il est important de noter que cette progression n’est pas linéaire et que la vitesse d’évolution varie considérablement d’un patient à l’autre. Certains facteurs semblent associés à une progression plus rapide, comme un âge de début tardif, une forme à prédominance de troubles de la marche et de l’équilibre, ou la présence de troubles cognitifs précoces.
Comment traiter la maladie de Parkinson ?
Les traitements médicamenteux actuels
Molécule | Nom commercial (France) | Type d'action |
---|---|---|
Précurseurs de la dopamine | ||
Lévodopa + Bensérazide | MODOPAR | Précurseur de la dopamine transformé en dopamine dans le cerveau |
Lévodopa + Carbidopa | SINEMET | Précurseur de la dopamine transformé en dopamine dans le cerveau |
Lévodopa + Carbidopa + Entacapone | STALEVO | Précurseur de la dopamine avec inhibiteur de dégradation |
Lévodopa + Carbidopa (gel intestinal) | DUODOPA | Précurseur de la dopamine administré en continu par pompe |
Agonistes dopaminergiques | ||
Ropinirole | REQUIP | Stimule directement les récepteurs de la dopamine |
Pramipexole | SIFROL | Stimule directement les récepteurs de la dopamine |
Rotigotine | NEUPRO (patch) | Stimule directement les récepteurs de la dopamine (voie transdermique) |
Piribédil | TRIVASTAL | Stimule directement les récepteurs de la dopamine |
Apomorphine | APOKINON | Stimule directement les récepteurs de la dopamine (injection sous-cutanée) |
Inhibiteurs de la dégradation de la dopamine | ||
Entacapone | COMTAN | Inhibiteur de la COMT (bloque la dégradation de la lévodopa) |
Opicapone | ONGENTYS | Inhibiteur de la COMT (bloque la dégradation de la lévodopa) |
Rasagiline | AZILECT | Inhibiteur de la MAO-B (bloque la dégradation de la dopamine) |
Sélégiline | DEPRENYL | Inhibiteur de la MAO-B (bloque la dégradation de la dopamine) |
Safinamide | XADAGO | Inhibiteur de la MAO-B (bloque la dégradation de la dopamine) |
Autres médicaments | ||
Amantadine | MANTADIX | Mécanisme complexe, utilisé contre les dyskinésies |
Trihexyphénidyle | ARTANE | Anticholinergique (bloque l'action de l'acétylcholine) |
Bipéridène | AKINETON | Anticholinergique (bloque l'action de l'acétylcholine) |
Clozapine | LEPONEX | Antipsychotique atypique (traitement des hallucinations) |
Rivastigmine | EXELON | Inhibiteur de l'acétylcholinestérase (traitement des troubles cognitifs) |
La prise en charge de la maladie de Parkinson repose principalement sur ces traitements médicamenteux visant à compenser le déficit en dopamine. Ces traitements sont symptomatiques : ils soulagent les symptômes mais ne modifient pas l’évolution naturelle de la maladie. Leur efficacité varie selon les patients et tend à diminuer avec la progression de la maladie.
La lévodopa
La lévodopa (L-DOPA) reste le traitement de référence de la maladie de Parkinson. Il s’agit d’un précurseur de la dopamine capable de traverser la barrière hémato-encéphalique, contrairement à la dopamine elle-même. Une fois dans le cerveau, la lévodopa est transformée en dopamine par les neurones restants.
La lévodopa est toujours associée à un inhibiteur de la dopa-décarboxylase (carbidopa ou bensérazide) qui empêche sa transformation en dopamine en dehors du cerveau, limitant ainsi les effets indésirables périphériques comme les nausées ou l’hypotension.
L’efficacité de la lévodopa sur les symptômes moteurs est spectaculaire, particulièrement au début du traitement. On parle de “lune de miel” pour désigner cette période initiale où le contrôle des symptômes est optimal et stable.
Cependant, après plusieurs années de traitement (généralement 3 à 5 ans), des complications motrices apparaissent chez environ 50% des patients :
- Les fluctuations motrices avec alternance de périodes “on” (bonne efficacité) et “off” (réapparition des symptômes)
- Les dyskinésies (mouvements involontaires anormaux) qui surviennent généralement au pic d’action du médicament
- L’akinésie de fin de dose, avec réapparition des symptômes avant la prise suivante
Ces complications sont liées à la stimulation pulsatile des récepteurs dopaminergiques (par opposition à la stimulation continue physiologique) et à la progression de la maladie qui réduit la capacité du cerveau à stocker et à libérer la dopamine de façon régulière.
Les agonistes dopaminergiques
Les agonistes dopaminergiques agissent directement sur les récepteurs de la dopamine, sans nécessiter de transformation préalable. Ils peuvent être utilisés en monothérapie au début de la maladie ou en association avec la lévodopa.
Les principaux agonistes dopaminergiques utilisés sont le pramipexole, le ropinirole, la rotigotine (sous forme de patch transdermique) et l’apomorphine (en injections sous-cutanées ou en pompe).
Ces médicaments présentent plusieurs avantages :
- Une demi-vie plus longue que la lévodopa, permettant une stimulation plus continue des récepteurs
- Un risque moindre de complications motrices à long terme
- Une efficacité sur certains symptômes non moteurs comme la dépression ou l’apathie
Cependant, ils sont généralement moins efficaces que la lévodopa sur les symptômes moteurs et peuvent entraîner des effets indésirables spécifiques :
- Somnolence diurne excessive et endormissements soudains
- Œdèmes des membres inférieurs
- Troubles du contrôle des impulsions (jeu pathologique, hypersexualité, achats compulsifs)
- Hallucinations et confusion, particulièrement chez les patients âgés
Les inhibiteurs enzymatiques
Ces médicaments bloquent les enzymes responsables de la dégradation de la dopamine, prolongeant ainsi son action.
Les inhibiteurs de la COMT (catéchol-O-méthyltransférase) comme l’entacapone ou l’opicapone sont toujours associés à la lévodopa et permettent de prolonger sa durée d’action, réduisant ainsi les fluctuations motrices.
Les inhibiteurs de la MAO-B (monoamine oxydase B) comme la sélégiline, la rasagiline ou la safinamide ralentissent la dégradation de la dopamine dans le cerveau. Ils peuvent être utilisés en monothérapie au début de la maladie ou en complément de la lévodopa.
La stimulation cérébrale profonde
La stimulation cérébrale profonde (SCP) représente une avancée majeure dans le traitement de la maladie de Parkinson. Cette technique neurochirurgicale consiste à implanter des électrodes dans des structures profondes du cerveau, généralement le noyau sous-thalamique ou le globus pallidus interne. Ces électrodes sont reliées à un neurostimulateur implanté sous la peau au niveau du thorax, comparable à un pacemaker cardiaque.
La stimulation électrique à haute fréquence délivrée par le dispositif permet de moduler l’activité des circuits cérébraux dysfonctionnels impliqués dans la maladie de Parkinson. Les paramètres de stimulation (amplitude, fréquence, durée d’impulsion) sont ajustables et personnalisés pour chaque patient.
Les indications de la stimulation cérébrale profonde
La SCP est généralement proposée aux patients présentant :
- Une maladie de Parkinson idiopathique évoluant depuis au moins 5 ans
- Des complications motrices invalidantes malgré un traitement médicamenteux optimal
- Une bonne réponse à la lévodopa (prédicteur majeur de l’efficacité de la SCP)
- L’absence de troubles cognitifs ou psychiatriques sévères
- Un âge généralement inférieur à 70-75 ans, bien que ce critère soit de plus en plus discuté
Les bénéfices de la stimulation cérébrale profonde
La SCP permet :
- Une réduction significative des fluctuations motrices et des dyskinésies
- Une amélioration de la qualité de vie et de l’autonomie
- Une réduction des doses de médicaments dopaminergiques (de 30 à 50% en moyenne)
- Un effet durable dans le temps (plus de 10 ans)
Il est important de souligner que la SCP améliore principalement les symptômes qui répondent à la lévodopa. Les symptômes résistants à la lévodopa (troubles de l’équilibre, freezing, dysarthrie, troubles cognitifs) ne sont généralement pas améliorés par cette technique.

La prise en charge multidisciplinaire
La complexité et la diversité des symptômes de la maladie de Parkinson nécessitent une approche multidisciplinaire impliquant différents professionnels de santé :
La kinésithérapie joue un rôle essentiel pour maintenir la mobilité, prévenir les chutes, améliorer la posture et la marche. Des exercices spécifiques comme le tai-chi, la danse ou la boxe adaptée ont montré des bénéfices significatifs.
L’orthophonie permet de prendre en charge les troubles de la parole (dysarthrie), de la déglutition (dysphagie) et de la micrographie. Des techniques comme la méthode LSVT (Lee Silverman Voice Treatment) ont été spécifiquement développées pour les patients parkinsoniens.
L’ergothérapie aide à maintenir l’autonomie dans les activités quotidiennes grâce à des adaptations du domicile et à l’apprentissage de stratégies compensatoires.
Le soutien psychologique est crucial pour accompagner le patient et ses proches face aux défis émotionnels et psychologiques liés à la maladie chronique.
La diététique permet d’adapter l’alimentation aux problèmes spécifiques (interactions entre protéines et lévodopa, troubles de la déglutition, constipation, perte de poids).
L’importance de l’activité physique
De nombreuses études ont démontré les bénéfices de l’activité physique régulière dans la maladie de Parkinson :
- Amélioration des capacités motrices et de l’équilibre
- Réduction du risque de chutes
- Effet positif sur l’humeur et la cognition
- Possible effet neuroprotecteur ralentissant la progression de la maladie
Les activités recommandées incluent la marche, la natation, le vélo, le tai-chi, le yoga, ou encore la danse. L’intensité et le type d’exercice doivent être adaptés aux capacités de chaque patient et supervisés par des professionnels formés.
Quels espoirs thérapeutiques pour demain ?
Les avancées de la recherche
Malgré les progrès considérables réalisés dans la prise en charge de la maladie de Parkinson, les traitements actuels restent symptomatiques et n’empêchent pas la progression de la neurodégénérescence. La recherche s’intensifie pour développer des thérapies capables de ralentir, stopper ou même inverser le processus pathologique. Plusieurs pistes prometteuses sont actuellement explorées.
Les thérapies neuroprotectrices
L’objectif des thérapies neuroprotectrices est de ralentir ou d’arrêter la dégénérescence des neurones dopaminergiques. Plusieurs molécules sont en cours d’évaluation :
Les inhibiteurs de l’alpha-synucléine : L’accumulation anormale de cette protéine étant un mécanisme central dans la pathogenèse de la maladie de Parkinson, plusieurs approches visent à réduire sa production, empêcher son agrégation ou favoriser son élimination. Des anticorps monoclonaux comme le cinpanemab ou le prasinezumab sont actuellement testés dans des essais cliniques.
Les médicaments ciblant la mitochondrie : Les dysfonctionnements mitochondriaux jouent un rôle important dans la mort neuronale. Des molécules comme l’ubiquinone (coenzyme Q10), l’idébénone ou le MitoQ visent à améliorer la fonction mitochondriale et à réduire le stress oxydatif.
Les facteurs neurotrophiques : Ces protéines favorisent la survie et la croissance des neurones. Le GDNF (Glial cell line-Derived Neurotrophic Factor) et le CDNF (Cerebral Dopamine Neurotrophic Factor) ont montré des résultats prometteurs dans des modèles animaux, mais leur administration chez l’homme reste un défi technique.
La thérapie génique
La thérapie génique représente une approche révolutionnaire pour traiter la maladie de Parkinson. Elle consiste à introduire du matériel génétique dans les cellules du patient pour corriger ou compenser un dysfonctionnement génétique.
Plusieurs stratégies sont explorées :
L’augmentation de la production de dopamine : Des vecteurs viraux sont utilisés pour transférer des gènes codant pour des enzymes impliquées dans la synthèse de la dopamine (tyrosine hydroxylase, AADC) directement dans les neurones du striatum.
La modulation de l’activité des circuits cérébraux : L’introduction du gène de la GAD (glutamic acid decarboxylase) dans le noyau sous-thalamique permet d’augmenter la production de GABA, un neurotransmetteur inhibiteur, et ainsi de réduire l’hyperactivité de cette structure.
La protection des neurones dopaminergiques : Des gènes codant pour des facteurs neurotrophiques comme le GDNF ou le neurturin sont introduits pour favoriser la survie des neurones restants.
Des essais cliniques sont en cours avec des résultats préliminaires encourageants, notamment pour la thérapie génique ciblant l’AADC (aromatic L-amino acid decarboxylase), une enzyme clé dans la synthèse de la dopamine.
Les cellules souches et la médecine régénérative
La médecine régénérative vise à remplacer les neurones dopaminergiques détruits par de nouvelles cellules fonctionnelles. Deux approches principales sont explorées :
La transplantation de cellules souches embryonnaires ou pluripotentes induites (iPSC) différenciées en neurones dopaminergiques. Ces cellules sont implantées dans le striatum où elles peuvent s’intégrer aux circuits existants et produire de la dopamine. Des essais cliniques sont en cours au Japon, aux États-Unis et en Europe.
La stimulation des cellules souches endogènes présentes dans le cerveau adulte pour favoriser leur différenciation en neurones dopaminergiques. Cette approche, encore expérimentale, pourrait permettre une régénération “in situ” sans nécessiter de transplantation.
Les ultrasons focalisés
Cette technologie non invasive utilise des faisceaux d’ultrasons de haute intensité focalisés sur une cible précise dans le cerveau. Guidés par IRM, ces ultrasons peuvent créer une lésion thérapeutique dans des structures cérébrales spécifiques impliquées dans la maladie de Parkinson, comme le thalamus ou le globus pallidus.
Les ultrasons focalisés peuvent également être utilisés à plus faible intensité pour ouvrir temporairement la barrière hémato-encéphalique, facilitant ainsi la délivrance de médicaments ou d’agents thérapeutiques directement dans le cerveau.
Cette approche présente l’avantage majeur d’être non invasive, réalisable en ambulatoire et de ne pas nécessiter d’implant permanent. Des essais cliniques sont en cours pour évaluer son efficacité et sa sécurité à long terme.

Vivre avec la maladie
Malgré les avancées thérapeutiques, la maladie de Parkinson reste une affection chronique avec laquelle les patients doivent apprendre à vivre au quotidien. Plusieurs approches et ressources peuvent aider à maintenir une bonne qualité de vie.
L’adaptation du quotidien
Vivre avec la maladie de Parkinson nécessite souvent des adaptations du domicile et des habitudes de vie :
Aménagement du logement : installation de barres d’appui, suppression des obstacles au sol, amélioration de l’éclairage, adaptation de la salle de bain.
Adaptation des vêtements : préférer les vêtements avec fermetures velcro ou aimantées plutôt que des boutons, choisir des chaussures à semelles plates et antidérapantes.
Organisation du quotidien : planifier les activités en fonction des fluctuations motrices, prévoir des temps de repos, adapter les horaires de prise des médicaments.
Aides techniques : utilisation de couverts adaptés, de verres anti-tremblements, d’applications smartphone dédiées.
Ces adaptations, souvent simples, peuvent considérablement améliorer l’autonomie et la qualité de vie.
Le rôle essentiel des aidants
Les proches jouent un rôle crucial dans l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Leur soutien peut prendre différentes formes :
Aide pratique pour les activités quotidiennes, la prise des médicaments, les déplacements.
Soutien émotionnel face aux défis psychologiques de la maladie.
Stimulation cognitive et sociale pour maintenir les capacités et prévenir l’isolement.
Coordination des soins entre les différents professionnels de santé.
Il est essentiel que les aidants prennent également soin d’eux-mêmes pour éviter l’épuisement. Des solutions de répit (accueil de jour, hébergement temporaire) et des groupes de parole dédiés aux aidants peuvent être précieux.
Les associations de patients
Les associations de patients comme France Parkinson jouent un rôle fondamental dans :
L’information et l’éducation sur la maladie, ses traitements et les ressources disponibles.
Le soutien psychologique à travers des groupes de parole, des permanences téléphoniques, des forums en ligne.
La défense des droits des patients auprès des autorités sanitaires et des pouvoirs publics.
Le financement de la recherche grâce aux dons et aux événements caritatifs.
L’organisation d’activités adaptées : ateliers de gymnastique douce, de chant, d’art-thérapie.
Ces associations constituent une ressource inestimable pour les patients et leurs proches, favorisant le partage d’expériences et brisant l’isolement souvent ressenti face à la maladie.
Conclusion
La maladie de Parkinson représente un défi majeur pour les patients, leurs proches et les professionnels de santé. Cette affection neurodégénérative complexe, caractérisée par la destruction progressive des neurones dopaminergiques, se manifeste par une grande diversité de symptômes moteurs et non moteurs qui évoluent au fil du temps.
Le diagnostic repose essentiellement sur l’examen clinique réalisé par un neurologue, avec une attention particulière portée à la triade parkinsonienne classique : tremblements de repos, rigidité musculaire et lenteur des mouvements. L’asymétrie des symptômes et la bonne réponse au traitement dopaminergique constituent des éléments diagnostiques importants. De nombreux signes précurseurs peuvent apparaître plusieurs années avant le diagnostic, soulignant l’importance d’une détection précoce.
Si les traitements actuels, principalement centrés sur la compensation du déficit en dopamine, permettent de contrôler efficacement les symptômes pendant plusieurs années, ils ne modifient pas l’évolution naturelle de la maladie. La stimulation cérébrale profonde et les pompes à administration continue de médicaments offrent des alternatives précieuses pour les patients présentant des complications motrices. La prise en charge multidisciplinaire, impliquant kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes et psychologues, joue un rôle essentiel dans le maintien de l’autonomie et de la qualité de vie.
Les avancées de la recherche ouvrent des perspectives prometteuses avec le développement de thérapies neuroprotectrices, de la thérapie génique, de la médecine régénérative et des ultrasons focalisés. L’identification de biomarqueurs fiables permettrait un diagnostic plus précoce et une médecine personnalisée.
Face à cette maladie chronique, l’adaptation du quotidien, le soutien des proches et l’implication des associations de patients sont déterminants. Les nombreux témoignages de personnes vivant avec la maladie de Parkinson rappellent qu’une vie active et épanouie reste possible malgré les défis imposés par cette affection.
Si vous ou l’un de vos proches présentez des symptômes évocateurs de la maladie de Parkinson, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant qui pourra vous orienter vers un neurologue. Un diagnostic précoce permet une prise en charge optimale et contribue à maintenir une meilleure qualité de vie sur le long terme.
Bibliographie
Sources scientifiques et médicales
- Institut Pasteur. (2024, août). Parkinson : symptômes, traitement, prévention. https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/parkinson
- France Parkinson. (2024) . La pose du diagnostic de la maladie de Parkinson. https://www.franceparkinson.fr/comprendre-la-maladie-de-parkinson/la-pose-du-diagnostic-de-la-maladie-de-parkinson/
- France Parkinson. (2024) . Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ? https://www.franceparkinson.fr/comprendre-la-maladie-de-parkinson/quels-sont-les-symptomes-de-la-maladie-de-parkinson/
- Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités. (2024) . La maladie de Parkinson. https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-neurodegeneratives/article/la-maladie-de-parkinson
- Institut du Cerveau. (2024) . Les symptômes de la maladie de Parkinson. https://institutducerveau.org/fiches-maladies/maladie-parkinson/symptomes-maladie-parkinson
- Parkinson Québec. (2024) . Symptômes et signes précurseurs. https://parkinsonquebec.ca/maladie/quest-ce-que-la-maladie/symptomes-et-signes-precurseurs/
- France Parkinson. (2024) . Vivre avec Parkinson, entre défis et espoirs. https://www.franceparkinson.fr/comite-41/wp-content/uploads/sites/38/2024/08/Vivre-avec-Parkinson-entre-defis-et-espoirs-20-08-2024.pdf
- McGill University. (2024, septembre) . Une nouvelle molécule médicamenteuse suscite l’espoir dans le traitement de la maladie de Parkinson. https://www.mcgill.ca/newsroom/fr/channels/news/une-nouvelle-molecule-medicamenteuse-suscite-lespoir-dans-le-traitement-de-la-maladie-de-parkinson-359804
- Parkinson Suisse. (2024) . Un nouveau médicament suscite de grands espoirs. https://www.parkinson.ch/fr/un-nouveau-medicament-suscite-de-grands-espoirs
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