Jeune femme marchant dans une rue bondée tout en portant un masque de protection contre le variant JN.1 du Covid-19.

Covid 19 : Le nouveau variant JN.1 devient-il préoccupant ?

Le variant JN.1 devient dominant

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a récemment classifié la souche JN.1 du COVID-19 comme une “variante d’intérêt”. Cette annonce, faite le 21 décembre 2023, indique que JN.1 pourrait entraîner une augmentation des cas de virus à travers le monde.

Prévalence en France : JN.1 est devenu un variant dominant en France, représentant 52% des infections Covid au 27 novembre 2023.

Initialement regroupée avec la variante BA.2.86, JN.1 s’est suffisamment propagée ces quatre dernières semaines pour que l’OMS la considère désormais comme une entité distincte. Selon un résumé publié par l’agence, la prévalence mondiale de JN.1 est passée de 3 % à 27 % entre la semaine se terminant le 5 novembre et celle se terminant le 3 décembre.

Dans le même temps, dans la région du Pacifique occidental, qui comprend 37 pays allant de la Chine et la Mongolie à l’Australie et la Nouvelle-Zélande, JN.1 est passée de 1 % à 66 % des cas.

Aux États-Unis, la progression rapide de JN.1 est également notable. Pour la période de deux semaines se terminant le 9 décembre, cette variante représentait environ 21 % des cas, contre 8 % lors de la période précédente de deux semaines.

Le SARS-CoV-2, virus responsable du COVID, évolue avec le temps, modifiant parfois l’impact du virus sur les personnes ou l’efficacité des traitements et vaccins existants.

L’OMS et les Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC) américains ont indiqué que le vaccin actuel contre le COVID semble protéger contre les symptômes graves liés à JN.1, et l’OMS a qualifié le risque pour la santé publique de cette variante montante de “faible”.

John Brownstein, PhD, directeur de l’innovation à l’Hôpital pour Enfants de Boston, a déclaré à ABC News : “Alors que nous observons la montée de la variante JN.1, il est important de noter que, bien qu’elle se propage plus largement, il n’y a actuellement aucune preuve significative suggérant qu’elle est plus grave ou qu’elle représente un risque substantiel pour la santé publique.”

Dans son analyse des risques de mardi, l’OMS a reconnu ne pas être certaine si JN.1 présente un risque plus élevé d’échapper à l’immunité ou de provoquer des symptômes plus graves que d’autres souches. L’organisation a conseillé aux pays d’étudier davantage dans quelle mesure JN.1 peut échapper aux anticorps existants et si cette variante entraîne des maladies plus graves.

Selon les dernières données du CDC, 11 % des tests COVID rapportés à l’agence sont positifs, et 23 432 personnes ont été hospitalisées avec des symptômes graves sur une période de 7 jours. La semaine dernière, le CDC a instamment demandé aux gens de se faire vacciner contre des maladies respiratoires telles que la grippe et le COVID-19 avant les fêtes, alors que les cas augmentent à l’échelle nationale.

Précautions et Recommandations

Vigilance et vaccination : Face à la montée des cas de COVID-19, les autorités sanitaires encouragent la vaccination contre la grippe et la COVID-19, surtout avant la période des fêtes.

Conclusion

La Covid-19 comme cela était prévisible continue a évoluer, avec l’apparition de variants qui deviennent prépondérants. Si la vaccination ne protège pas complètement, ni n’empêche la transmission, on ne peut que la conseiller, surtout aux personnes fragiles.

Illustration 3D du variant JN.1 du virus SARS-CoV-2 entouré d'anticorps
Le variant JN.1 de la COVID-19 : une mutation sous surveillance

Rappels sur la notion de mutation et de variant

Un variant du Covid-19 est une version du virus SARS-CoV-2 qui a subi des changements génétiques, ou mutations, par rapport à la souche originale. Ces mutations peuvent affecter diverses caractéristiques du virus, telles que sa transmissibilité, la sévérité des symptômes qu’il provoque, ou sa résistance aux vaccins et traitements.

Une mutation est une modification de la séquence génétique du virus. Ces changements peuvent survenir naturellement lorsque le virus se réplique. La plupart des mutations ont peu ou pas d’impact sur les propriétés du virus, mais certaines peuvent le rendre plus infectieux ou lui permettre d’échapper en partie à la réponse immunitaire, ce qui peut conduire à l’émergence de nouveaux variants préoccupants.

 

Références :

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